Ce projet déposé dans le cadre de l’appel du LabexMer sur les thématiques « émergentes » ou « interaxes » en 2017 a permis de fédérer et soutenir les actions de recherche émergentes centrées sur les relations entre l’Homme et l’Environnement côtier sur le « temps long » (depuis le Mésolithique) dans l’ouest de l’Europe, au sein de l’Institut Universitaire Européen de la Mer. Ce dernier s’est déroulé pour partie en amont puis parallèlement à la mise en place de la chaire et a permis d’initier et dynamiser le travail en interdisciplinarité des chercheurs maintenant investis dans ArMeRIE. Dans ce contexte plusieurs actions importantes dont les échos se font aujourd’hui dans les actions de la chaire ont été réalisées, notamment :
- La mise au point d’un modèle topo-bathymétrique permettant de simuler les différentes phases de remontée du niveau de la mer et les changements paléogéographiques induit au cours des 8.000 dernières années.
- Un travail pour retracer avec une meilleure résolution la variabilité climatique Holocène par le biais d’analyses micropaléontologiques, palynologiques, géochimiques et moléculaires, menées sur des archives sédimentaires marines/côtières en cours d’analyse dans le cadre du projet INSU EC2CO CAMOMI (dir. A. Penaud).
- La réalisation d’une thèse de doctorat par Jean-François Cudennec : « Les amas coquilliers anthropiques au long des côtes ouest-européennes, sources de connaissances paléoenvironnementales et ethno-archéologiques pour l’holocène moyen et récent (ACOPA) », sous la direction d’Yves-Marie Paulet, soutenue en 2019.
- Un travail sur les pêcheries submergées, leur analyse structurelle, leur cartographie et leur datation relative à partir de campagnes de mesures bathymétriques et sismiques à hautes résolutions, dans la continuité des travaux prometteurs réalisés dans le cadre du projet blanc IUEM GEOFISH (dir. P. Stéphan).
- La mise en place d’une base de données géographiques regroupant toutes les informations archéologiques permettant de phaser les occupations humaines sur les îles grâce au travail de thèse réalisé par Aneta Gorszycnksa « Les vestiges archéologiques côtiers : témoins des changements environnementaux holocènes et indicateurs des activités humaines dans l’ouest de la France ? (VAREC) », actuellement en cours sous la direction de Bernard Le Gall.